Mon arrivée

Citation :

Zboaaaaaaaam ! Baaaaaaaaaaaaam !
Un éclair de projectile de catapulte s'écrasa à mes côtés. J'entendais la voix de mon sergent qui s'écriait :
"Mon commandant ! Ne restez pas là ! Vous pourriez être blessé !"
Je l'écoutais, sans toutefois me retourner.
"Sergent ! Dites moi pourquoi je ne devrais pas rester ici ? Dites moi pourquoi les soldats le doivent?"
"Mais, mon commandant, eux, ce n'est pas grave... On peut les remplacer... Tandis que vous..."
Je me retournais vivement. Le sergent avait dû appercevoir la fureur qui luisait dans mes yeux, car il s'était reculé craintivement.
"Ne me redites jamais ce que vous venez de dire ! Ce sont des hommes, certains humans, la plupart azurian. Ils ont choisi de se battre à nos côtés. Ils ont droit au même respect que vous ou moi. Compris ? Ce n'est pas parce que vous êtes gradé que vous pouvez vous permettre un tel comportement. Jamais !"
Sur ces mots, je tournais les talons, et rentrais dans ma tente.


Je ne sais pas pourquoi je me souviens toujours de cette petite altécaration avec un de mes officiers. Toujours est-il qu'à l'heure ou moi, Despe, commandeur des armées du nord azuriannes, suis emprisonné sous des conditions effoyables, tous les souvenirs sont bon à pouvoir faciliter toutes les tortures drakiennes.
J'entendais un bruit dans les escaliers menant à ma geôle sordide. Ma porte s'ouvrit, et dans l'encadrure de lumiere que fesait cette ouverture ves la liberté, je reconnus un personnage hideux, avec des grosses mains : Le drake responsable de cette prison à haute sécurité.
"Debout, ordure ! Leve toi ! Tu es libre !"
Ce qu'il venait de me dire ne pouvait avoir qu'une signification : Lord Clarius, mon mentor, avait été tué ou capturé, et nous avions perdu la guerre... Une immense tristesse m'envahit. Je ne pouvais evidemment pas deviner que les humans avaient en même temps battus azurians et drakes.
Mais à cette tristesse avait succédé une joie, que je n'avais pas eprouvé depuis fort longtemps : J'étais libre !

Je fermais le livre dans lequel j'ecrivais mon histoire. Cette histoire, ma libération, je me l'étais maintes fois racontée, reconstituée dans mon esprit, tout comme l'assassinat cruel de ma femme et de mes fils par des insurgés drakes voulant reprendre le chemin des combats. Mais jamais je n'avais été en mesure de raconter tous ces actes dans mon livre. Et là, dans cette petite auberge, non loin d'Itreith, j'avais réussi ! Cette réussite me permettait de me ressourcer, de ne pas tomber dans le piege des Drakes. J'avais en fait réussi à faire que ma vengeance personnelle ne se transforme pas en guerre totale.
Avec un soupir, je refermais mon livre, et sortit dans la rue. La nuit était fraîche, et j'avais plaisir à sentir le vent carresser mon visage.
"Eh toi !!
On m'apostrophait ? Moi ? Il est vrai que vêtu comme je l etais, j etais difficilement reconnaissable. Je me retournais donc, et reconnut un drake assis dans un coin.
"Dis moi mon gars... Tu vas rejoindre l'union sacrée?"
"L'union sacrée ? Qu'est-ce? "
"Rha mon gars, d'ou que c'est que tu sors ? L'union sacrée, c'est l'union de toutes les races contre..."
"Ah bon, une union ? Eh bien.. Merci de ce conseil. Mais je suis désolé. Je vais devoir te tuer."
"Me tuer ? Mais... mais pourquoi ? nos races sont en paix ... S'il vous plaît..."
"Tu es un Drake. Pas besoin donc de reflechir : tu dois mourrir."
Sur ces mots, je degainnais mon katana, et tranchais la gorge de cet homme.

Je retournais ensuite dans ma chambre, et je retournais les mots de ce vieillard Drake. Unis . Quel était donc ce danger qui les vait fait s'unir? Enfin. Qu'importait ce danger. Le danger pour moi, c'était cette union. Je devais donc a tout prix prevenir mon peuple de la chute dans laquelle s'il s'allait avec ces chiens de Drakes. Le temps était venu. Je devais réapparaître, et montrer aux drakes que la guerre n'était pas encore finie...

J'attelais donc mes mules à un charriot, et chevauchait vers le sud, vers Itreith.
Une nuit, alors que je dormais, je fis un cauchemar.

Nooooooooooon Nooooooooooooooon Despeeeeeeeeeeeeeee noooooooooooooon

Je m'eveillais en sursaut, le visage en sueur, pour m'apercevoir que le chariot dans lequel j'étais couché était toujours là, et que je n'avais pas quitté cette bonne viellie ville de Meriadoc, a la frontière des contrées de seiryoku...

Je repensais à ce rêve, ou plutôt à ce cauchemar que je venais de faire.
Un grand amid'enfance, noro, qui souffrais et m'appelait à l'aide.
C'était décidé.
Moi, despe, combattant de la lune, je reprendrais mon chemin, et semerait le desarrois parmi les ennemis de mon frère d'arme.

Je re-attelais donc mes mules a mon charriot, réajustait mon katana, et m'en allais vers le pays de seiryoku, et sa ville-phare, Itreith.

Sur le chemin, ayant faim, je m'arrêtais près d'une masure. Bien qu'il était tard dans la nuit, je ne réfléchis pas, et entra. A l'intérieur, une chose, infâme, difforme était assise.

A cause de sa petite taille et de ses oreilles pointues, je reconnus un Drake.
A mes yeux revinrent toutes les souffrances que j'avais endurées durant la grande guerre, pendant que moi, ex-commandant des armées du nord azuriannes avait été emprisonné.

Je ne cherchait pas a comprendre et saisissait mon Katana, et en un geste, lui coupais la tête.
Le sang dégoulinant de son cou, sa tête me regardant avec des yeux vides, tout ceci ne pouvait que me réjouir...

Je décidais donc, de créer une guilde, l'Apocalypse, et de purger seiryoku de tous ces infâmes drake...

Le moment est venu pour vous Drakes...
Toutefois je vous laisse le choix de la rédemption dans mes futurs rangs...
Rejoignez-moi ou ... mourrez....

L'apocalypse est sur vous !